3e confinement en France: Les oubliés des centres commerciaux

Au printemps dernier, la France a été confrontée à son troisième confinement, une situation qui a eu un impact notable sur les boutiques de vape, notamment celles implantées dans les centres commerciaux. Alors qu’il s’agissait du troisième confinement, il était en réalité plus similaire au deuxième qu’au premier. Contrairement au premier confinement, où la Chine avait connu une période de fermeture de ses usines, entraînant une pénurie de matériel et de consommables, le troisième confinement n’a pas eu cet effet.

En effet, lors du premier confinement, les usines chinoises, qui produisent la majeure partie du matériel et des consommables de vape, avaient fermé en raison des vacances du Nouvel An chinois, créant ainsi des perturbations dans l’approvisionnement. Cependant, lorsque la gravité de la pandémie de Covid-19 s’est révélée, les autorités chinoises ont imposé un « confinement externe », obligeant les travailleurs à rester dans leurs lieux de vacances plutôt que de retourner travailler.

Cette interruption de production a aggravé la situation, déjà précaire en raison des stocks limités et de l’incertitude liée à la pandémie. Les boutiques de vape, initialement exclues de la liste des commerces essentiels, avaient finalement été autorisées à rester ouvertes grâce à l’intervention des associations de défense de la vape. Cependant, de nombreuses boutiques avaient maintenu leur fermeture ou adopté un fonctionnement restreint en raison de l’incertitude entourant les protocoles de sécurité.

Lors du troisième confinement, la situation était bien différente. Les Français et les Européens s’étaient habitués à cette réalité, et les usines chinoises étaient restées ouvertes. L’approvisionnement en produits de vape n’était plus un problème majeur, sauf dans des cas exceptionnels tels que le blocage du canal de Suez par un navire.

Pour les boutiques de vape, l’annonce du confinement a entraîné une augmentation de la fréquentation et du panier moyen des clients. Le panier moyen est resté environ 65 % supérieur à la moyenne habituelle. Cependant, contrairement au premier confinement où il y avait eu une ruée vers les boutiques, cette fois-ci, l’affluence est rapidement redevenue normale après un pic initial.

Une question fréquemment posée par les clients était de savoir si les boutiques restaient ouvertes, montrant ainsi que beaucoup d’entre eux n’étaient pas sûrs des règles applicables pendant le confinement. Certains gérants ont même pris l’habitude de préciser d’eux-mêmes que leur boutique restait ouverte, anticipant ainsi la question des clients.

 

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